L'Abbaye Royale de Fontevraud est l'un des plus grands ensembles monastiques d'Europe situé dans la vallée de la Loire. Fondée en 1101 par Robert d'Arbrissel, elle a joué un rôle important dans l'histoire religieuse et politique de la France.
À ses débuts, l'abbaye était un monastère double, accueillant à la fois des moines et des moniales, dirigé par une abbesse. Les règles de vie étaient strictes et basées sur la discipline monastique bénédictine.
L'abbaye de Fontevraud a prospéré au fil des siècles et a été soutenue par des dons de la noblesse et de la royauté. Elle a également bénéficié du mécénat de la dynastie des Plantagenêts. On peut d'ailleurs y voir les gisants de plusieurs membres de cette famille, dont Henri II d'Angleterre, Éléonore d'Aquitaine, Richard Cœur de Lion et Isabelle d'Angoulême.
Au fil du temps, l'abbaye a été agrandie et embellie. Les bâtiments comprennent une église abbatiale, des cloîtres, des dortoirs, des cuisines et d'autres structures monastiques.
Après la Révolution française, l'abbaye de Fontevraud a été fermée et transformée en prison. Cette fonction pénitentiaire a duré jusqu'en 1963. L'abbaye a ensuite été classée monument historique et a fait l'objet d'importants travaux de restauration.
Le saviez-vous ?
36 abbesses se sont succédées à la tête de l'abbaye jusqu'en 1792, une situation unique dans l'histoire !
L'intérieur du monastère rénové au 18eme siècle est particulièrement élégant avec son grand réfectoire des moines rénové, son salon lambrissé de ses boiseries d'origine, son escalier suspendu monumental. Les anciens celliers du 14ème siècle, aménagés sur une partie en chapelle au 19ème siècle accueillent des expositions d'Arts plastiques. Le palais abbatial, logis de l'abbé commendataire, est une belle bâtisse imposante reconstruite au 17ème siècle et modifiée au 19ème siècle. Un pont du 17ème traverse un cours d'eau permet de visualiser la configuration des jardins jusqu'à la Révolution.
Situé au cœur de la région Centre-Val-de-Loire, à Azay-le-Rideau, la Cité RétroMécanique – Parc & Collection Maurice Dufresne abrite une impressionnante collection de véhicules anciens, voitures, cycles, avions, camions, motos, tracteurs, machines agricoles ou militaires, affiches vintage et objets insolites d'époque. Un patrimoine rétro-mécanique des années 1850 aux années 1950 unique !
Près de 3h de visite et un voyage dans le temps, familial et inter-générationnel à la découverte de plus de 3000 inventions d'exceptions et pour nombre d'entre elles, unique au monde.
Rabelais fait de sa maison « La Devinière » et du paysage alentour le décor naturel pour les aventures de ses géants. Les collections d'éditions rares, gravures anciennes, livres illustrés, portraits et expositions temporaires, éclairent sur les idées nouvelles de la Renaissance. Le jardin, le verger et les vignes qui l'entourent offrent un moment de détente après la visite de ce musée de campagne.
Le sanctuaire, dont certains éléments datent du VIIème siècle, est l'un des plus intéressants du Val de Loire et sa nef reste l'un des rares types bien conservés de l'architecture culturelle carolingienne.
Ses peintures murales émanant de 6 campagnes superposées au fil du temps, et les éléments romans de son transept et de son chœur, témoignent de pratiques artisanales dont la simplicité est émouvante.
Niché au cœur du Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine, entouré de coteaux viticoles, de manoirs historiques et de sentiers ombragés, le Sanctuaire de Cravant offre un cadre idéal aux amateurs de nature et de patrimoine.
Par la richesse de ses collections et son statut de « Musée de France », c'est un lieu emblématique de la Préhistoire française et un centre de ressources unique sur le silex. Découvrez le quotidien des maitres-tailleurs grâce aux riches collections, démonstrations allumage de feu et ateliers ludiques.
Découvrez le château de Saché, lieu de séjours réguliers d'Honoré de Balzac en Touraine. Témoin d'une longue histoire, son architecture Renaissance porte les marques discrètes de son édification médiévale et de remaniements successifs qui expriment une atmosphère romantique depuis le XIXe siècle. Son parc de deux hectares invite à la contemplation des paysages alentours, du village de Saché à la vallée de l'Indre.
Plongez au cœur de l'œuvre de Ronsard grâce à un parcours original et interactif. Le logis du prieur évoque la vie du poète et la richesse de son œuvre. L'histoire se poursuit dans les jardins qui révèlent l'amour de Ronsard pour la botanique, le jardinage, les fleurs.
Situé aux portes du vieux Tours, le Muséum de Tours vous propose quatre espaces à découvrir :
Exposition temporaire : Au rez-de-chaussée, le Muséum présente actuellement une exposition intitulée "Au fil de l'eau, les animaux aquatiques de Touraine".
Vivarium : (actuellement fermé pour travaux) Au premier étage, le vivarium comporte serpents, lézards, tortues, poissons, amphibiens et insectes dans des biotopes reconstitués avec la volonté de sensibiliser à ces espèces.
Collections d'histoire naturelle : Au deuxième étage, observez de près des animaux naturalisés du monde entier ainsi que différentes roches.
Bibliothèque : Au troisième étage, la bibliothèque du Muséum permet de découvrir de très nombreux ouvrages consacrés aux sciences naturelles avec également des références pour le jeune public à consulter sur place ou à emprunter (l'inscription est gratuite). La bibliothèque a des horaires spécifiques et l'accès est gratuit (voir dans la partie Horaires et tarifs).
Le musée où le métier est un art
Le Musée du compagnonnage évoque l'histoire et les traditions des compagnons du Tour de France. Toutes les sociétés compagnonniques sont représentées en une trentaine de métiers différents qui constituent l'ensemble le plus complet sur le sujet.
Les compagnons du Tour de France ont leur musée à Tours. Découvrez leurs chefs-d'oeuvre prestigieux, savants et insolites, leur histoire, leurs traditions, leurs outils.
De multiples pièces sont à découvrir sous la voûte en coque de navire renversé de l'ancienne abbaye Saint-Julien (XIIIe siècle) : maquettes élancées de charpente, serrure à piège et à secrets, grille de parc miniature, sabots enchaînés, pagode en sucre, manoir en ardoise découpée, anneau de corde sans fin, chaire à prêcher de Montpellier. Les trente métiers du Compagnonnage sont illustrés par des chefs-d'oeuvre, des tableaux, des cannes, des rubans rituels, des gourdes, etc.
La plus grande collections de Primitifs italiens après le Louvre !
A quelques pas de la cathédrale, l'ancien palais de l'archevêché classé Monument Historique, abrite les collections du musée des Beaux-Arts.
L'ancien palais archiépiscopal construit en 1767, est un grand corps de logis classique comportant fronton et attique, avec, à l'Est, une terrasse surplombant les jardins et le parc. Cette architecture sobre conserve les traces d'édifices antérieurs qui se sont succédés de l'Antiquité jusqu'au XVIIIème siècle. Rempart et tour gallo-romains (IVème s.), vestiges de l'église saint Gervais – saint Protais (IVème-XIIème s.), Salles des Etats (XIIème-XVIIIème siècles), ancien palais du XVIIème siècle sont autant de leçons d'architecture. Les derniers aménagements sont réalisés à la veille de la Révolution : la cour d'entrée est close par un hémicycle précédé d'une porte monumentale formant un arc de triomphe, tandis que l'ancienne Salle des Etats est transformée en chapelle avec colonnade à l'antique.
Après 1789, le Palais des Archevêques devient théâtre, Ecole Centrale, bibliothèque et dépôt des œuvres d'art confisquées. Sous l'Empire et durant tout le XIXème siècle, les bâtiments sont à nouveau affectés à l'archevêché. Ce n'est qu'en 1910, date à laquelle la ville devient propriétaire des lieux, que les collections réintègrent l'ancien palais archiépiscopal.
Le fonds le plus ancien du musée est constitué d'œuvres saisies en 1794 dans les maisons d'émigrés, les églises et les couvents, en particulier les grandes abbayes de Marmoutier, de Bourgueil et de La Riche, ainsi que des tableaux et des meubles provenant du château de Chanteloup, de Richelieu. Parmi les plus célèbres citons Blanchard, Boucher, Boulogne, Houël, La Fosse, Lamy, Le Sueur, Parrocel, Restout.
Créé officiellement en 1801 par le décret consulaire qui marque la création de quinze grands musées de provinces, le musée bénéficie du Muséum Central, futur Louvre, d'un dépôt de trente peintures exceptionnelles comprenant une série de morceaux de réception de l'Académie royale de peinture. C'est à cette époque que le musée des Beaux-Arts de Tours reçoit l'Ex-voto de Rubens et les chefs-d'œuvre de la Renaissance italienne que sont les deux panneaux d'Andrea Mantegna.
Au cours du XIXème siècle, la ville de Tours acquiert deux lots importants de peintures où le XVIIIème siècle français et italien est bien représenté. Dépôts de l'Etat, legs et dons enrichissent le musée tout au long du XIXème et XXème siècles en meubles, en tableaux, en objets d'art de diverses époques, augmentant les collections avec Champaigne, Corneille, Coypel, Lagrenée, Nattier, Perronneau, Rembrandt.
En 1963, le musée reçoit la collection du peintre et collectionneur Octave Linet, constituant ainsi une des plus grandes collections de Primitifs italiens après le musée du Louvre et le musée du Petit Palais d'Avignon..
Le XIXe siècle est également bien représenté, depuis l'école néo-classique (Suvée, Taillasson), le romantisme (Vinchon), l'orientalisme (Belly, Chassériau, Delacroix), le réalisme (Bastien-Lepage, Cazin, Gervex). L'impressionnisme, le post-impressionnisme et le symbolisme sont présent grâce aux œuvres de Monet, Degas, Henri Martin, Le Sidaner.
La collection d'œuvres du XXème siècle regroupe Asse, Besse, Briggs, Calder, Davidson, Debré, Denis, Peinado, Zao Wou-ki.
Lieu de découverte et de diffusion de la culture, le musée des Beaux-Arts de Tours offre un large choix de parcours : collections permanentes, expositions temporaires, conférences, concerts, bibliothèque, documentation ainsi qu'un service éducatif pour les scolaires.
Riche de son passé historique, architectural et de son exceptionnelle collection, le musée des Beaux-Arts de Tours compte parmi les plus importants de France. Ouvert sur un jardin à la française et sous l'ombre d'un cèdre classé « Arbre remarquable de France » le musée sait réunir le charme d'un palais et la beauté d'une collection.